Assise sur l'une des banquettes inconfortable du train qui me mènerai à Youswell, ville où l'alchimiste Fullmetal devait se trouver en se moment, je réfléchissais et me remémorait le moindre détail de l'heure qui s'était écoulé après mon réveil dans cette époque différent de la mienne. Lorsque j'avais ouvert timidement les yeux et vu un plafond bien solide au dessus de ma tête et une faible lumière qui s'échappait d'une fenêtre, je m'étais redressé d'un coup, me demandant où j'avais bien pu atterrir. Quelle fut ma surprise quand j'aperçu à mon chevet un grand homme portant un étrange costume bleu que je compara à un simple uniforme de l'armée même si je n'en avais jamais vu de pareil. Ses cheveux étaient châtains et ses yeux étaient verts comme deux lacs d'eau glacée, il me souriait d'un sourire honnête et franc comme je n'en avais encore jamais vu sur le visage d'un homme, même pas mon propre père qui, d'aussi loin que je me souvienne, ne m'avais jamais adressé même le moindre sourire. Je tins ma tête un moment, souffrant d'une douleur atroce, puis j'observa les murs, les meubles qui m'entouraient et la décoration, c'était un peu sommaire mais cela me plaisait. Je demanda finalement l'endroit où je me trouvais et la date d'aujourd'hui. Le jeune homme me repondis que nous étions à Central et m'indiqua la date sur le journal: 4 octobre 1914. Je ne me posa pas plus de question: l'esprit que j'avais vu en rêve m'avait bien envoyé 100 ans en arrière! Le jeune homme m'expliqua qu'il m'avait trouvée allongée à même le sol dans une ruelle de Central City en sortant de son service, ce qui confirmait qu'il était bien milliaire, et avait préféré ne pas me laisser passer la nuit dehors alors que des assassins et autres gens pas très nets rodent la nuit. Je l'en remercia et lui assura que si j'avais ue le moindre argent, je lui aurais donné pour le remercier. Me souriant une nouvelle fois, il m'assura qu'il n'avait besoin de rien. Puis, soudainement, il regarda ma main droite et ajouta quelques mots, quelque chose comme << C'est quoi ça? >> Je leva donc ma main pour voir de quoi il parlait, peu être de ma cicatrice... Non, ce n'était pas cela... Je remarqua que mes ongles étaient colorés avec une sorte de vernis doré, je répondis au jeune homme que ce n'y était pas avant. Il m'apporta de quoi nettoyé tout cela mais je m’aperçu avec stupeur que cela ne s’effaçait pas. Je me résolu à le garder, le jeune homme m'indiqua une pile de linge sur une chaise, m'expliqua que sa fiancée avait nettoyé mes vêtements et qu'elle m'avait prêté une robe pour la nuit. Je sortis du lit dans lequel on m'avait allongé et me regarda dans le grand miroir qui trônait dans la chambre, cette robe m'allait plutôt bien, elle était noire et extrêmement simple, décoré par un ruban blanc au col et d'un autre à la taille. La fiancée entra à son tour et me complimenta, elle m'offrit la robe, affirmant qu'elle m'allait mieux qu'à elle. Puis, tout deux me demandaient mon nom et ce que je faisais dans cette ruelle. Je donna mon nom puis bégaya avant de dire quelque chose dans le genre: << Je viens d'un petit village et je cherche l'alchimiste d'acier. >>. On ne me demanda même pas pourquoi je le cherchais, le jeune homme m'expliqua qu'il était parti pour Youswell, la cité minière. Je les remercia et décida de m'y rendre, mais comme je n'avais pas d'argent pour le train, j'était plutôt mal partie. Mes deux sauveurs sortirent un moment de la pièce, alors que je rattachais mes rubans, le soldat revint me voir et me promis de mes payer le billet de train si j'acceptais d'emmener jusqu'à Youswell une lettre que je devrais donner au gérant de l'auberge. J'accepta et, comme prévu, il m'emmena jusqu'à la gare et paya le billet de train. C'est ainsi que je m'étais retrouvé dans ce train qui arrivait bientôt à destination. En arrivant dans la cité minière, je me dirigea vers l'auberge, comme si je savais où elle était. J'entra timidement, on m’accueillit chaleureusement, si bien que je me mis à trouver cette époque merveilleuse. Je donna la lettre au gérant qui me demanda immédiatement si je savais où j'allais dormir cette nuit, certifiant que c'était la seule auberge de la ville. Je bégaya:
"Je.... Je n'ai pas d'argent... Je ne pourrai pas payer une chambre..."
Comme on se mit à me plaindre, je m'assis à la table où une joyeuse bande de mineur me proposa de m'offrir un verre, même si ce n'était que du jus de fruit, pour me remercier d'avoir joué les facteurs. Bien vite, on me demanda si je savais faire quelque chose qui suffirait à payer une chambre, j'affirma de savoir faire qu'une chose c'était jouer du piano. Cela ne pourrait pas payer une chambre dans la seule auberge de la ville et de plus il n'y avait aucun piano ici. On me posa un tas de question. Je ne savais plus trop où me mettre...